Florange Patrimoine et Culture
1928, Florange vu du ciel
Décryptage d’une photo aérienne...
Publié le samedi 25 février 2012 - Cet article a reçu 1572 visites depuis sa mise en ligne. -
Mais que représente cette image ? Une œuvre d’art abstraite ? Bien sûr, vous avez tous reconnu une photo aérienne de... Florange [1]. Elle date de 1928, plus précisément du 28 mai 1928. Arrivez-vous à vous repérer ? Pour vous aider, on y voit la gare de triage, dans l’axe vertical au centre de l’image... qui n’existe plus de nos jours. En revanche, le complexe de Bétange est absent, quant à l’avenue de Lorraine personne n’en parle à cette époque ! Elle verra le jour en 1958.
Amusez-vous à vous situer avec ce survol au dessus de notre passé.
![](IMG/jpg/IGNF_PVA_1-0__1928-05-28__C3411-0561_1928_NP4_96070_800x598-2.jpg)
Un peu de texte pour vous aider à vous situer !
![](IMG/jpg/IGNF_PVA_1-0__1928-05-28__C3411-0561_1928_NP4_96070_800x598_legende.jpg)
On se rapproche, pour y voir mieux !
![](IMG/jpg/Extrait_IGNF_1928_C3411-0561_1928_NP4_96070.jpg)
On descend encore ! Les contours du vieux village se dessinent parfaitement. Vous pouvez presque compter les grumes chez BIAL - Bois Industriels d’Alsace-Lorraine. Mais où se trouve le bâtiment de la mairie actuelle ?
![](IMG/jpg/IGNF_PVA_1-0__1928-05-28__C3411-0561_1928_NP4_96070_800x789.jpg)
A propos de...
Gare de triage : L’activité de la gare de triage de Florange demeura intense jusqu’en 1963, date à laquelle Woippy prit le relais pour une charge trois fois supérieure. Le trafic régressa inexorablement pour cesser en 1987.
Avenue de Lorraine : Afin de dégager le centre de Florange, une voie parallèle (NDLR : à la Grand’Rue) sera réalisée entre 1956 et 1958. Elle reliera la rue de la Centrale à la rue des Romains... Sa prolongation jusqu’à Maison-Neuve constituera une voie plus facile de communication.
Extrait du livre "Florange 2000 ans d’histoire"
de Paul RAMBICUR et François VILLALON
Camp de Bétange : Construit en 1941, par les occupants nazis, le camp de Bétange regroupait de nombreux prisonniers russes et ukrainiens dans des bâtiments sommaires. Ceux-ci servaient de main d’œuvre bon marché pour la sidérurgie. Ils travaillaient en particulier à l’Hermann GOERING Werke, située à Daspich.
Extrait de la chronique "2004 - N° Hors-série Libération"